La présidentielle algérienne : « jouer les prolongations »
VGAYET (SIWEL) — Cette présidentielle algérienne se résume à une mise en scène « classique » : Valse des courtisans pour le premier cercle et simple jeu de chaises musicales pour le second. Sans doute la dernière du genre, avant de graves problèmes qui ne manqueront pas de secouer l’Algérie et desquels découleront les violences interminables que la matrice arabo-islamique enfante inévitablement, comme c’est déjà le cas à Ghardaïa. Il y a certes, au Mzab l’intolérable violence des arabes châambas qui sont, preuve à l’appui, couverts par des policiers algériens. Mais il y a aussi, cette autre violence, ce tueur silencieux symptomatique de toute nation qui se meurt: l’indifférence. Les militants kabyles, l’Anavad et les militants Amazighs font honorable exception. L’Histoire en prend acte.
