Quand l’Etat algérien et ses « obligés » violent la mémoire de Slimane Azem
(SIWEL) — C’est donc sous l’égide du ministère algérien de la culture, celui-là même qui a organisé son bannissement depuis plus d’un demi-siècle, qu’un hommage est soi-disant rendu à l’immense symbole de la culture kabyle qu’est Slimane Azem.
Cet hommage « officiel » de l’Etat raciste algérien, négationniste par excellence, qui ne cesse d’organiser une substitution linguistique, culturelle et identitaire en Kabylie depuis plus de 50 ans, décide subitement d’honorer la mémoire de Slimane Azem, cette mémoire vive de notre identité millénaire qu’il a lui-même banni au nom de la nation arabe et islamique algérienne.
Cet outrage, insidieusement déguisé en hommage n’est pas le fruit du hasard car l’Etat algérien ne reconnait ni ne regrette l’injuste bannissement de Slimane Azem. Ce viol de la mémoire de Slimane Azem est une réaction épidermique à la décision prise par le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) d’inaugurer une place de Tizi-ouzou au nom de Slimane Azem.