(SIWEL) — Depuis 2019, sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a intensifié sa répression contre le peuple kabyle, criminalisant toute revendication identitaire ou indépendantiste. Pourtant, malgré la violence du régime, la résistance kabyle persiste, rappelant une vérité universelle : aucune tyrannie, aussi brutale soit-elle, ne peut triompher éternellement face au droit et à la détermination d’un peuple libre.
Le régime algérien instrumentalise la loi pour réprimer l’identité kabyle. L’article 87 bis du Code pénal, modifié en 2021, assimile toute revendication légitime à du « terrorisme ». Cette disposition, utilisée pour emprisonner des centaines de militants, illustre la dérive autoritaire d’un État qui préfère la persécution au dialogue.
Parmi les victimes de cette justice d’exception :
- Ferhat Mehenni, président du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad), contraint à l’exil pour son engagement politique.
- Kamira Nait Sid, vice-présidente du Congrès Mondial Amazigh, enlevée à plusieurs reprises et condamnée arbitrairement.
- Rachida Ider, militante du MAK, agressée par les services algériens avant de trouver refuge en France sous la menace de mort.
- Mira Moknache, détenue depuis 2024 dans les geôles algériennes sur de fausses accusations.
- Mourad Itim, cadre du mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, condamné à mort par la justice inique algérienne, décédé au Canada le 31 janvier 2025.
Ces cas révèlent un régime qui s’enlise dans la paranoïa répressive, mais qui échoue à étouffer la résistance kabyle. Malgré les arrestations, la Kabylie gagne de la légitimité au niveau international
Alors qu’Alger diabolise les leaders kabyles, la communauté internationale leur accorde une reconnaissance croissante. Le 17 juillet 2025, Ferhat Mehenni a reçu le Lifetime Achievement in Cultural Advocacy & Self-Determination lors des International Prime Awards à Paris.
Cette distinction s’ajoute à une liste prestigieuse :
- Le Guzi Peace Prize (2013) pour son engagement pacifique.
- Le Independantium (2023), partagé avec Carles Puigdemont, pour la lutte des peuples opprimés.
Ces prix démontrent que la cause kabyle n’est pas une « invention séparatiste », comme le prétend Alger, mais un combat légitime pour l’autodétermination, soutenu par des institutions internationales.
L’histoire regorge de régimes répressifs qui ont cru pouvoir anéantir des peuples par la force – et ont échoué.
- L’Afrique du Sud de l’apartheid a tenté de briser les Noirs pendant des décennies avant de s’effondrer sous le poids de son illégitimité.
- La Catalogne, malgré la répression espagnole, voit son mouvement indépendantiste grandir, soutenu par une partie de l’Europe.
- Le Tibet, occupé par la Chine depuis 1950, résiste culturellement malgré la sinisation forcée.
La Kabylie suit ce même chemin : malgré les arrestations, les Kabyles préservent leur langue, leur culture et leur aspiration à la liberté. Internet et la diaspora amplifient leur voix, rendant vaine la censure d’Alger.
Le régime algérien croit pouvoir éradiquer la contestation par la terreur. Mais en persécutant les Kabyles, il ne fait qu’accélérer sa propre délégitimation. Comme l’a prouvé Ferhat Mehenni, la résistance pacifique finit toujours par triompher face aux tyrans.
La Kabylie vivra, car aucun État, aussi répressif soit-il, ne peut tuer l’esprit d’un peuple déterminé. Et quand l’histoire jugera cette période, elle retiendra non pas la « victoire » d’Alger, mais l’héroïsme des Kabyles insoumis.
Vive la Kabylie libre et indépendante.
Boualem Afir.
SIWEL 230351 JUIL 25
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