ALGER (SIWEL) — Hier lors d’un « séminaire sur l’évaluation de l’enseignement de tamazight », organisé par le HCA (organisme d’Etat sous la tutelle directe de la présidence de la république algérienne), deux berbérisants, Abderrezak Dourrari et Mohand Tilmatine, ont tiré la sonnette d’alarme sur la déliquescence de l’enseignement de Tamazight, celle-ci étant considérée par Abderrezak Dourrari comme étant une langue «fictive», une « invention de l’Etat qui refuse la diversité et qui reproduit le schéma de l’unicité de la langue arabe », tandis que pour Mohand Tilmatine, l’enseignement de la langue amazighe en Algérie est un « échec», nécessitant la mise en place d’un « plan général » pour la développer.