PARIS (SIWEL) — La sénatrice française Valérie Boyer a exprimé son soulagement et sa satisfaction après la décision de la justice française de rejeter la demande d’extradition d’Aksel Bellabbaci, conseiller de la présidence de l’Anavad, réclamé par Alger sous des accusations à caractère politique.

Dans un communiqué publié sur son compte Facebook officiel, Valérie Boyer a salué « une victoire pour les droits humains et la liberté d’expression ». Elle a souligné l’importance, pour la France, de rester fidèle à ses principes fondamentaux : « Il est de notre devoir de protéger ceux qui, menacés pour leurs opinions, trouvent refuge sur notre sol. »

Aksel Bellabbaci, soutenu activement par plusieurs élus et défenseurs des droits de l’homme, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par l’Algérie, qui l’accusait d’activités qualifiées de terroristes. Des accusations fermement rejetées par son avocat, Me Gilles-William Goldnadel, qui a dénoncé une instrumentalisation de la justice algérienne visant à faire taire l’opposition.

Valérie Boyer, connue pour ses prises de position en faveur de la Kabylie et de son droit à l’autodétermination a assuré que « En protégeant M. Bellabbaci, la France s’honore. Elle dit non à la répression politique, et oui à la dignité humaine ».

La décision de la cour d’appel de Paris, en refusant l’extradition, constitue un signal fort adressé aux régimes autoritaires : la France demeure un bastion de liberté, de justice et de respect des droits fondamentaux.

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