Bouteflika boude la presse algérienne et accorde un entretien à l’AFP
ALGER (SIWEL) — Treize années après sa désignation à la tête de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika n’a jamais daigné accorder d’entretien à la presse algérienne pourtant soumise et acquise pour le régime. Ni les journaux bénéficiant de la grâce de l’ANEP et des milliards de publicité des entrepreneurs du régime, ni l’agence de presse officielle n’ont bénéficié de cet avantage de la part du « président » qu’ils défendent contre l’avis des Algériens.
Pour cette fois, il a accordé un entretien à l’Agence France presse (AFP), et repris par l’Agence presse service (APS). Bouteflika, dans une langue de bois sans limite et une démagogie propre aux dictateurs dont il tire ses enseignements, il a répondu à certaines questions liées aux réformes politiques, au terrorisme, à la crise malienne, à la Syrie et aux relations franco-algériennes, mais sans pour autant mettre le doigt sur des sujets qui intéressent les Français et les Algériens, comme la demande de repentance et les crimes coloniaux, la libre circulation des personnes…
A signaler que l’ AFP n’a pas jugé utile de publier l »intégralité de l’entretien du président algérien. Elle apublie seulement quelques extraits. Ce matin, le texte intégral de l’entretien a été publié par l’APS.