Depuis 1962, l’Algérie est gouvernée par une oligarchie militaire qui perpétue une dictature masquée sous les apparences d’une république. Un système verrouillé par les généraux, où les présidents successifs ne sont que des figures de proue, des pantins. Abdelmadjid Tebboune, apparatchik du FLN depuis les années 1970, en est l’ultime incarnation.
I. Tebboune, symbole de l’impunité et de la répression
1. Un homme du système violent et corrompu
- Ancien wali d’Adrar, Tiaret et Tizi-Ouzou, ministre…Tebboune a œuvré à centraliser le pouvoir et écraser les dissidences, notamment en Kabylie.
- Impliqué dans des scandales de corruption sous Bouteflika (détournements de fonds, urbanisme clientéliste), sa fortune familiale inclut biens immobiliers et comptes offshore.
2. L’impunité comme méthode
- Son fils, arrêté en 2019 pour trafic de cocaïne, a été libéré par décret présidentiel dès son accession au pouvoir.
- Preuve que le régime fusionne crime organisé et répression d’État.
II. La Kabylie, cible d’une oppression systémique
1. Répression sanglante et négation identitaire
- Des liquidations physiques de l’élite et les opposants kabyles depuis 1962 à ce jour.
- Le Printemps noir de 2001 : 128 morts, des milliers de blessés, une plaie toujours ouverte.
- Chasse aux militants : Le MAK (Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie) classé « terroriste » en 2021 malgré son combat pacifique.
- Condamnations arbitraires : 38 Kabyles condamnés à mort pour un crime orchestré par les services algériens ; des centaines d’autres emprisonnés pour « atteinte à la sécurité de l’État » et d’autres accusations fallacieuses.
2. Embargo économique et sabotage délibéré
Région la plus productive d’Algérie, la Kabylie est volontairement appauvrie :
- Routes délabrées, hôpitaux sous-équipés.
- Champs d’oliviers brûlés près de casernes militaires
- École transformée en mosquée
- Spoliation des richesses locales (agriculture, tourisme, artisanat). .-Arabisation et islamisation forcées
- Exode massif : Fuite des compétences vers l’Europe et l’Amérique du Nord ; des milliers de jeunes meurent en Méditerranée pour échapper à l’étau et au désespoir.
3. Négation culturelle institutionnalisée
-La Constitution algérienne nie l’existence même des Kabyles depuis 1962.
III. Un régime en déroute sur la scène internationale
- Critiqué par l’ONU et l’UE pour ses violations des droits humains.
- Relations dégradées avec Israël, l’Espagne, le Maroc, le Mali ou la France.
2. La France prépare des sanctions
- Les ministères de l’Économie et de l’Intérieur envisagent de geler les avoirs de 20 hauts responsables algériens.
- Pas moins de 801 membres de la nomenklatura algérienne possèdent des biens en France (comptes bancaires, immobilier, investissements).
IV. La résistance kabyle, l’indépendance de la Kabylie, seule alternative légitime
1. Stratégies de résistance
- Le droit dû peuple kabyle à disposer de lui-même
- Boycott systématique des élections (législatives, présidentielles).
- Autodéfense populaire et mobilisation de la diaspora via, notamment, le MAK.
2. Un régime condamné par son propre poids
- Corruption endémique, brutalité incontrôlée, colosse aux pieds d’argile.
- Contraste : La Kabylie, malgré les persécutions, incarne une résilience culturelle et politique.
La chute inéluctable de l’Algérie coloniale
C’est la chute inévitable de’ régime qui se dessine. Le pouvoir algérien, miné par ses contradictions, se meurt.
Ce dernier colonialisme en Kabylie, miné par la corruption et la brutalité, est un château de cartes .
Le mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, par son histoire de résistance, sa légitimité et son engagement incarne l’alternative.
La Kabylie, elle, survit et se dresse – portée par une histoire millénaire de résistance.
Une évidence s’impose :
La Kabylie survivra à ses bourreaux. L’Algérie coloniale, elle, est condamnée. En Kabylie le peuple kabyle survivra, mais l’Algérie coloniale , non.
Vive la Kabylie libre et indépendante.
Boualem Afir
SIWEL 020509 JUIN 25
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