KABYLIE (SIWEL) — Pensées en ce 15 février à Nabila Djahnine, militante féministe et architecte kabyle, assassinée par les islamistes algériens le 15 février 1995 à Tizi Wezzu. Elle n’avait que 30 ans.
Trente ans jour pour jour de la disparition de la militante féministe et de toutes les causes justes, lâchement assassinée par les hordes islamistes « de cinq balles tirées à bout portant d’un fusil de chasse à canon scié » selon le témoignage d’un de ses amis.
Nabila Djahnine, née à Vgayet, était architecte diplômée de l’institut d’architecture de l’université de Tizi Wezzu, elle présidait l’association « Tiɣri n tmeṭut » (Cri de femmes), une association qui tentait de libérer les femmes de la prison dans laquelle les avaient enfermées le code de la famille de l’état algérien. Elle avait également milité dans le Mouvement culturel Berbère (MCB).
Depuis 1999, la loi de « grâce amnistiante » contenue dans la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale », que Bouteflika a faite voter, accorde l’impunité aux terroristes de la « décennie noire » sous l’ère de la « concorde civile » des islamistes avec leurs géniteurs sur le dos de leurs victimes communes.
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