BRUXELLES (SIWEL) — En cette fin du mois de juin, a eu lieu au Parlement européen, la première conférence internationale sur la liberté de la presse et la censure en Turquie, regroupant de nombreux journalistes Kurdes, Turcs, des députés européens, des représentants des droits de l’Homme et des militants politiques.
La Kabylie, en la personne de son Représentant Diplomatique de la Kabylie au Benelux, Mas Augustin Atcheba, était présente pour affirmer haut et fort sa disponibilité à défendre la liberté de presse et d’expression en faveur de ses frères Kurdes.
Elle s’est dite aussi mobilisée pour souligner l’impact exceptionnel d’information des Peuples et les droits imprescriptibles des Peuples Kurde et Kabyle, à disposer d’eux-mêmes, dans le sillage d’un séparatisme salvateur.
À cette fin, le Représentant Diplomatique de la Kabylie a présenté une symétrie de situations prévalant en Turquie et en Algérie, en rappelant la réalité d’ une structure de pouvoir politique identique, marquée par la répression policière en direction des Kurdes de Turquie et des Kabyles d’Algérie.
Les conférenciers ont retenu le fait que « la Turquie est la plus grande prison au monde , avec pus de 150 journalistes emprisonnés et les centaines de médias fermés ». En Algérie, ce n’est pas mieux avec la répression aveugle du pouvoir d’Alger commise sur les militants pacifiques souverainistes en Kabylie.
Les députés européens présents ont qualifié la Turquie « d’un État malade » et ont souligné que « le rôle des institutions européennes est de donner la parole aux journalistes Kurdes en exil ». Dans ce cadre, les conférenciers ont insisté pour tenir compte de cette situation désastreuse dans les limites des négociations entre Ankara et l’ UE.
L’ intervention du Représentant Diplomatique de la Kabylie a dévoilé une image symétrique de la Turquie et de l’Algérie, deux dictatures maintenues faussement et contradictoirement à flot : la première étant membre de l’Otan , mais élève politique médiocre; la 2e sous prétexte de lutte contre le terrorisme, sans oublier la nouvelle donne du combat Kabyle pour son Indépendance et sa Révolution identitaire.
Au Parlement européen, ce débat sur la liberté de la presse et d’opinion, n’est que le préambule commun d’une convergence Kabylo-Kurde , à l’ombre d’un processus mondial de libération et de promotion des Peuples.
Le référendum d’autodétermination prévu cette année au Kurdistan irakien en sera le premier test positif. Celui programmé à la même période en Catalogne sera le second, en attendant celui de la Kabylie, conduit par le MAK-Anavad et son président Ferhat Mehenni.
Mas Atcheba
SIWEL 042202 Jul 17 UTC