USA (SIWEL) — « Zacaria Moussaoui qui était membre d’Al-Qaïda a indiqué que l’ex-numéro 1 d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laben, lui-même saoudien, lui avait demandé de dresser une base de données de tous les donateurs : «Cheikh Oussama voulait garder une trace de qui donnait de l’argent… de qui on devait écouter ou de qui avait contribué au jihad», a indiqué Zacarias Moussaoui. C’est ainsi qu’il cite nommément le prince Turki al-Faisal, ancien chef du renseignement saoudien ou encore le prince Bandar ben Sultan, l’ex-ambassadeur à Washington. «
L’Arabie Saoudite a apporté un démenti formel assurant que Moussaoui « était un criminel dérangé» dont «aucune preuve ne soutenait les allégations» et dont «les paroles n’ont aucune crédibilité», selon un communiqué de l’ambassade saoudienne à Washington.
Zacarias Moussaoui, qui avait plaidé coupable en 2006, purge une peine de réclusion à perpétuité pour avoir aidé à la préparation des attentats du 11-Septembre. Son état mental avait d’abord été mis en cause avant d’être finalement jugé pénalement responsable.
Sur les 127 pages de retranscription de ses auditions, Zacarias Moussaoui affirme que l’argent de riches donateurs saoudiens était «crucial» à Al-Qaïda à la fin des années 90. «Sans l’argent des Saoudiens, on n’aurait rien», a-t-il notamment déclaré. Il a également affirmé que cet argent servait à acheter des armes, des équipements militaire, de la nourriture et à payer les salaires des membres d’Al-Qaïda.
Zacarias Moussaoui qui était membre d’Al-Qaïda a indiqué que l’ex-numéro 1 d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laben, lui-même saoudien, lui avait demandé de dresser une base de données de tous les donateurs : «Cheikh Oussama voulait garder une trace de qui donnait de l’argent… de qui on devait écouter ou de qui avait contribué au jihad», a indiqué Zacarias Moussaoui. C’est ainsi qu’il cite nommément le prince Turki al-Faisal, ancien chef du renseignement saoudien ou encore le prince Bandar ben Sultan, l’ex-ambassadeur à Washington.
Zacarias Moussaoui indique par ailleurs que des sommes allant de 2 à 3 millions de dollars étaient versées «à chaque fois qu’ils étaient en contact avec quelqu’un là-bas, car la plupart des hauts responsables proches d’Oussama Ben Laden venaient aussi de grandes familles d’Arabie Saoudite».
Extrait d’un article publié dans Libération
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