PARIS (SIWEL) —  Lors de son intervention sur Sud Radio le 25 février 2025, Ferhat Mehenni, président du Gouvernement kabyle en exil, a dénoncé la politique du régime algérien et appelé la France à soutenir la Kabylie dans son droit à l’autodétermination.

Pointant du doigt un « régime à bout de souffle », il a critiqué l’instrumentalisation de la France par Alger, alternant entre menaces et dépendance économique, et rappelé que la violence importée d’Algérie continue de frapper le sol français.

Selon lui, la France doit cesser d’être « l’otage des calculs d’Alger » et reconnaître la Kabylie comme une alternative démocratique et stable en Afrique du Nord. Ferhat Mehenni a également évoqué l’histoire récente, rappelant que le régime algérien, à travers des groupes comme l’AGIREA et le GIA, a tenté à plusieurs reprises de déstabiliser la France par des attentats sanglants.

Il a cité notamment l’attentat du métro Saint-Michel en 1995 et le détournement du vol Air France 8969, soulignant « l’ombre d’un terrorisme d’État » qui continue d’alimenter l’insécurité en Europe. « La Kabylie incarne les valeurs de démocratie, de laïcité et de liberté d’expression, en opposition totale avec l’autoritarisme d’Alger », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’un positionnement clair de Paris.

En conclusion, Ferhat Mehenni a profité de cette tribune pour rendre hommage aux détenus kabyles emprisonnés arbitrairement en Algérie. Il a interpellé les instances internationales afin qu’elles interviennent pour mettre fin à la répression visant le peuple kabyle. « Il est temps que le monde ouvre les yeux sur ce massacre silencieux », a-t-il déclaré.

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