ALGER (SIWEL) — après une ministre algérienne qui a proposé aux femmes de donner leur salaire à l’état algérien pour qu’il puisse affronter la crise financière en cours, l’Algérie s’est distinguée par des faits nettement plus dramatiques : la « Chasse à l’homme noir » dans les quartiers de sa capitale.
Depuis le 1er décembre, des milliers de migrants originaires de l’Afrique subsaharienne, sénégalais et guinéens, notamment, font face à la police algérienne qui les pourchassent dans les quartiers d’Alger, où ils vivent dans des conditions très dures, et qui procède à des arrestations musclées. Plusieurs incidents ont été signalés, dont plusieurs migrants blessés à coups de cross.
Près de 1500 individus, dont des enfants et des femmes enceintes, ont été envoyés dans des camps, à Alger. Des centaines d’entre eux ont été transportés à Tamanrasset, dans le sud de l’Algérie, en vue de leur expulsion. Parmi ces citoyens, plusieurs sont des étudiants ou des employés qui sont en Algérie de façon régulière.
À préciser également que cette expulsion collective est interdite par la charte africaine des Droits de l’Homme qui a été ratifiée par l’Algérie. Le comble est que cette opération d’un autre age a eu lieu au moment où l’Algérie a accueilli le Forum africain d’investissement
nbb
SIWEL 082132 NOV 16