Alors que le tumulte diplomatique secoue le Sahel, avec des accusations graves portées contre l’Algérie par ses voisins, une voix émerge de plus en plus forte au nord de l’Afrique : celle du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK). Face à une Algérie engluée dans une politique étrangère conflictuelle et une gouvernance autoritaire, le MAK incarne une alternative crédible, progressiste et salutaire pour toute la région.
Les récentes tensions entre l’Algérie et l’Alliance des États du Sahel (AES), composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso, ont mis en lumière une fois de plus l’isolement croissant d’Alger. Le retrait du Mali du Comité d’État-Major Conjoint (CEMOC), les rappels d’ambassadeurs et les accusations d’« agression préméditée » contre un État souverain témoignent d’un climat de méfiance profond. L’Algérie, autrefois présentée comme médiatrice régionale, se voit désormais pointée du doigt comme déstabilisatrice.
Les relations glaciales entre Alger et Rabat s’ajoutent à ce tableau. Depuis la rupture des relations diplomatiques en 2021, Alger ne cesse d’alimenter les tensions en accusant le Maroc de collusions supposées, tout en continuant à soutenir des groupes paramilitaires comme le Polisario. Ce soutien n’est pas isolé : les accusations de financement de groupes extrémistes dans le Sahel, voire au-delà, comme le Hamas, interrogent sur la cohérence de la politique étrangère algérienne. Loin de promouvoir la paix, le régime algérien apparaît davantage comme un facteur d’instabilité, dans une région déjà fragilisée par l’insécurité, les coups d’État militaires et la montée du terrorisme.
Face à cet autoritarisme régional, un autre projet se dessine : celui de la Kabylie. Depuis des décennies, le MAK porte haut les aspirations d’un peuple millénaire à vivre librement, dans un État fédéral, démocratique, laïc et respectueux des droits de l’homme. Contrairement à l’État algérien, qui réprime sévèrement toute revendication d’autodétermination et classe arbitrairement le MAK comme « organisation terroriste », les militants kabyles défendent un projet de société basé sur la paix, la pluralité politique et la liberté de conscience.
Loin de vouloir semer le chaos, le peuple kabyle propose une voie d’avenir. Dans une Afrique du Nord où l’alternance démocratique reste un mirage, la Kabylie se pose en exemple. Son projet d’indépendance n’est pas une menace, mais une promesse : celle d’un État moderne, tolérant, où l’identité n’est pas une arme mais une richesse. Un État qui, au lieu de financer la guerre et la division, investira dans l’éducation, la coopération régionale et la stabilité.
C’est pourquoi l’Algérie, consciente de la puissance de ce modèle alternatif, dépense des millions pour étouffer la voix kabyle. Médias muselés, arrestations arbitraires, pressions sur les familles… le régime algérien déploie tous les moyens pour tenter d’éteindre une flamme qu’il ne pourra pourtant jamais éteindre : celle d’un peuple debout, qui aspire à la lumière.
Aujourd’hui, alors que les lignes géopolitiques bougent et que les alliances se redéfinissent, la communauté internationale doit regarder la Kabylie pour ce qu’elle est vraiment : non pas une région dissidente, mais un espoir pour tout un continent. Une boussole démocratique dans un désert de dictatures.
Le Sahel n’a pas besoin de plus de conflits. Il a besoin d’un exemple. La Kabylie peut l’être.
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