LONDRES (SIWEL) — La bête immonde a encore frappé, hier soir, au cœur de Londres, au Royaume-Uni. C’est aux environs de 22 h (21h heure kabyle) que trois terroristes ont foncé avec leur camionnette sur la foule au London Bridge, tuant et blessant au hasard, avant de descendre du véhicule et continuer à pied leur œuvre macabre, en poignardant les gens au passage. Le bilan est lourd : 7 morts et une cinquantaine de blessés.
Les terroristes portaient de fausses ceintures d’explosif et accomplissaient leur sale besogne en criant « allah akbar », semant la terreur parmi la foule sortie nombreuse quelques minutes après la fin du match de la finale de la ligue des champions. Les assaillants ont été éliminés par les services de sécurité et la zone quadrillée pour chercher d’éventuels complices.
Nous ignorons, à l’heure qu’il est, si des Kabyles figurent parmi les victimes dont on compte au moins cinq Français.
Cette attaque terroriste intervient moins de deux semaines après l’attentat-suicide de Manchester, au nord ouest de l’Angleterre, ayant fait 22 morts et près de 60 blessés. Même si cette attaque n’a pas encore été revendiquée, tout porte à croire qu’elle fait partie de la série des horreurs commises par l’organisation criminelle Daech-Etat islamique.
Cet attentat vient rappeler, une fois de plus, que « l’islamisme est incompatible avec la démocratie et qu’aucun compromis n’est possible avec cette idéologie de haine et avec les dictatures qui en font leur fonds de commerce », comme l’écrivait le Président Mass Ferhat Mehenni dans son message à l’adresse du peuple britannique, le 23 mai dernier.
Akli Ameziane
SIWEL 041550 Jun 17 UTC