ALGER (SIWEL) — Alors que la Kabylie lutte désespérément pour se sortir du bourbier arabo-islamiste et d’une inquisition qu’elle subit de plein fouet, l’avocat algérien Mokrane Ait-Larbi, ancien sénateur et ancien numéro 2 d’un parti, qui était à la base kabyle, démocratique et laïc, cède à l’environnement ambiant et sombre dans une choquante dérive liberticide. Il appelle de ses vœux une loi internationale qui «criminalise les blasphèmes» pour dit-il «préserver l’ordre public, le dialogue entre les religions et les civilisations» ainsi que «la paix dans le monde», et ce à la suite de la tuerie qui a ciblé les caricaturistes du journal satirique Charlie Hebdo. Mais il ne nous dit pas comment faire pour établir un dialogue avec des civilisations dont l’obsession avouée est d’éradiquer toutes les autres… et, qui plus est, s’octroie, le droit divin d’employer des moyens « radicaux » pour y parvenir.