La rencontre du 8 mars organisée par l’Anavad, Gouvernement Kabyle en exil, m’a ému comme elle a ému des milliers de Kabyles.
Je salue le travail intense déployé par une équipe jeune mais qui a une conviction sans retenue dans son combat juste pour la liberté et la libération de son peuple du joug coloniale algérien, de la menace d’éradication physique et culturel du Kabyle.
La rencontre a mis en avant l’ampleur de la conscience politique des Kabyles qu’ils portent dans leur ADN, de leur pacifisme et de leur esprit guerrier lorsqu’il est sollicité. Malgré des conditions difficiles dans le pays d’accueil, l’oppression et les menaces ouvertes et assumées du pouvoir d’Alger, malgré l’encerclement de la Kabylie paisible par plus d’un tiers des forces militaro-sécuritaires, les emprisonnements massifs, la terreur répandue y compris au sein de la diaspora, le MAK ne cesse de présenter au monde son combat pacifique qui émeut, ne cesse de s’étendre à l’internationale, de gagner la presque totalité du peuple kabyle et une sympathie grandissante au niveau des hommes politiques et intellectuels, des autorités étatiques de divers pays, des organisations internationales.
L’équipe gouvermentale, pour la plupart enfants du massacre du printemps noir, aguerrie pour un combat difficile dont elle relève le défi, met à nue la pathologie d’une gouvernance d’un régime. Elle lui retourne l’image pathétique de chacune de ses actions dont la plupart sont dirigées, depuis sa naissance, contre le Kabyle, y compris dans ses relations avec d’autres pays, ce qu’il vient de monter à travers l’agissement de ses agents qui s’adonnent à des menaces de mort contre les opposants.
Une équipe, guidée par un homme, en la personne de son président, Mas Ferhat Mehenni, qui marquera l’histoire, un homme d’une humanité exemplaire, un homme qui a consacré sa vie à la libération de son peuple, un homme d’ampleur politique internationale avec une stature d’homme d’Etat qui porte sur ses épaules le mouvement de libération de la Kabylie, la cause de son peuple. Chacune de ses paroles devient un symbole, chacune de ses prises de parole est une route tracée avec logique et raisonnement sur la voie du combat politique, dans la dignité et le respect de l’adversaire. Même l’ennemi qui l’a maintes fois emprisonné, qui l’a chassé de sa terre natale, qui a assassiné son enfant, qui le condamne à mort, il ne lui répond que sur un ton politique.
Je le vois rayonnant lorsqu’une foule de Kabyles, hommes, femmes et enfants l’entoure, l’embrasse, le questionne, prend des photos avec lui, et autres attitudes rassurantes. Il est perçu et les gens le lui disent, le crient lors des rencontres, comme un père, le père de leur Nation et lui rendent hommage. Au-delà des Kabyles, l’hommage lui rendu partout où il est présent par des personnalités politiques et intellectuelles.
Je lui rends particulièrement hommage pour ce qu’il fait et pour ce qu’il est. Je lui dis, mas Ferhat Mehenni, Monsieur le Président, vous honorez le peuple Kabyle et tous ceux qui sont épris de liberté à travers le monde.Tout ceci, la rencontre l’a mis en évidence malgré quelques altérations liées au temps impartie qui ont imputé le message de quelques interventions et analyses qui auraient tonifié la rencontre. Cependant, on m’a indiqué que d’autres rencontres similaires auront lieu. Donc à bientôt.
Raveh U.
SIWEL 091947 MAR 25
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