ANAVAD AQVAYLI DI VERRA
GOUVERNEMENT KABYLE EN EXIL
KABYLE GOVERNMENT IN EXILE
MINISTÈRE DES AFFAIRES INTÉRIEURES
Une répression brutale et systématique orchestrée par le régime algérien
Depuis plusieurs mois et encore plus ces derniers jours, la Kabylie subit une répression d’une intensité inédite de la part du régime colonial algérien et de ses forces dites de « sécurité ». La Kabylie, bastion historique de la résistance et de la liberté d’expression, est aujourd’hui transformée en une zone sous occupation militaire, où l’intimidation et le harcèlement sont devenus la norme.
Un maillage sécuritaire étouffant
Chaque jour, la population kabyle fait face à un déploiement sécuritaire oppressant. Des barrages militaires et policiers quadrillent chaque commune, certains villages étant même soumis à deux points de contrôle. Ces barrages, loin d’être des mesures de « sécurité », sont en réalité des outils de répression visant à entraver la libre circulation des citoyens et à maintenir un climat de terreur.
En plus de ces barrages omniprésents, des patrouilles de police sillonnent les routes et les ruelles, aussi bien en voiture qu’à pied. Chaque mouvement est scruté, chaque rassemblement est suspecté, et chaque citoyen peut être interpellé sans motif légitime. Ce harcèlement permanent vise à asphyxier toute forme d’organisation politique et à briser la volonté populaire.
Surveillance et intimidation des militants
Les militants politiques et les figures de la société civile sont particulièrement ciblés par cette politique de répression. L’IRG, police politique du pouvoir dans cette chasse aux voix dissidentes, traque sans relâche celles et ceux qui osent dénoncer l’oppression. Ils sont suivis, surveillés en permanence, leurs déplacements scrutés et leurs communications espionnées.
Nombreux sont les militants arrêtés arbitrairement, interrogés et torturés durant des heures, voire des jours, pour des publications sur les réseaux sociaux ou pour leur simple appartenance à des mouvements kabylistes. La criminalisation de l’opinion est devenue une pratique systématique, et la Kabylie est aujourd’hui ciblée comme jamais auparavant par cette machine répressive.
Un climat de terreur entretenu par le régime
Outre les arrestations et la surveillance incessante, l’intimidation est devenue une arme de prédilection du régime. Des descentes nocturnes dans les domiciles de militants, des perquisitions abusives et des pressions psychologiques sur les familles sont monnaie courante. Les autorités cherchent par tous les moyens à instiller la peur et à dissuader toute forme d’opposition.
Cette répression ne se limite pas aux militants, elle touche également les simples citoyens. Toute personne soupçonnée de sympathie envers les mouvements indépendantistes ou de revendication identitaire kabyle peut être victime d’abus et de représailles. La liberté d’expression est piétinée, et l’espace public est entièrement militarisé.
Un appel à la communauté internationale
Face à cette situation alarmante, il est impératif que la communauté internationale prenne conscience de la répression féroce qui s’abat sur la Kabylie. Le silence complice des grandes puissances ne fait qu’encourager le régime algérien dans sa politique répressive.
Les organisations de défense des droits humains doivent se mobiliser pour dénoncer ces abus et exiger la fin de cette répression brutale. La Kabylie ne doit pas être abandonnée à son sort. Son combat pour la liberté et la dignité mérite le soutien de tous ceux qui défendent les valeurs démocratiques.
Il est temps de briser l’omerta et de faire entendre la voix d’un peuple qui refuse de plier face à l’oppression. La Kabylie résiste, et sa quête de justice et de liberté ne pourra être réduite au silence par la force et la répression.
Vive la Kabylie libre et indépendante !
Mounir Boutegrabet,
Ministre de l’intérieur du Gouvernement Kabyle en Exil
SIWEL 221354 FEV 25