«En cherchant à museler le MAK, le régime algérien a déclenché un processus inverse» (Le 1er ministre de l’Anavad sur l’affaire Bellabaci)

 

ANAVAD AQVAYLI DI VERRA
GOUVERNEMENT KABYLE EN EXIL
KABYLE GOVERNMENT IN EXILE

Premier ministre

Victoire juridique, victoire politique : la Kabylie avance sur le chemin de son indépendance

 

La décision rendue ce 14 mai 2025 par la Cour d’appel de Paris de rejeter la demande d’extradition d’Aksel Bellabbaci cadre du Mak et de l’Anavad, marque une étape importante dans notre combat pacifique. Par cet arrêt, la justice française a confirmé ce que nous savions déjà : les accusations formulées par le régime algérien à l’encontre de notre compatriote relèvent de la pure fabrication politique.

Cette tentative de criminaliser l’engagement pacifique d’un dirigeant kabyle s’est soldée par un échec retentissant pour Alger. Ce revers n’est pas anodin. En cherchant à museler le MAK, le régime algérien a déclenché un processus inverse : il a projeté notre combat sur la scène internationale, révélé la brutalité de sa répression, et exposé l’illégitimité de ses accusations. En voulant étouffer la voix kabyle, il l’a portée aux quatre coins du monde.

L’affaire Bellabbaci démontre une fois de plus que la justice internationale ne se laisse pas instrumentaliser par les calculs d’un pouvoir en perte de légitimité. Nous saluons l’intégrité de la justice française, ainsi que le travail remarquable de la défense, incarnée par Me Goldnadel.

Le régime algérien, en voulant enterrer le MAK, n’a fait que renforcer sa visibilité et sa crédibilité. En s’attaquant à un homme, il a ciblé tout un peuple. Et ce peuple, digne et debout, lui a répondu par le droit, par la raison, et par une détermination inébranlable.

Cette victoire n’est pas isolée. Elle est le reflet d’une dynamique plus large : celle d’un peuple qui, face à la violence d’État, a choisi la voie du droit et de la légitimité. Nous avions la conviction que nous gagnerions ce procès, tout comme nous avons la certitude que nous obtiendrons l’indépendance de la Kabylie. Car notre cause est juste, notre démarche est pacifique, et notre persévérance est totale.

Je rappelle que 38 Kabyles sont aujourd’hui condamnés à mort en Algérie pour les mêmes raisons que celles invoquées contre Aksel Bellabbaci. Nous ne les oublions pas. À travers ce verdict, c’est aussi leur innocence qui se profile, et l’arbitraire du régime qui vacille.

Le Gouvernement kabyle en exil poursuivra son travail inlassable pour dénoncer les exactions du régime algérien et pour faire avancer, sur le plan diplomatique, juridique et politique, notre droit inaliénable à l’autodétermination.

La Kabylie n’a jamais été aussi proche de franchir un cap décisif. Ce combat, nous le menons pour la liberté, pour la dignité et pour la paix. Et nous le gagnerons.

Pour la Kabylie, pour la justice, pour l’avenir.

Hanafi Ferhouh
Premier ministre du Gouvernement kabyle en exil
Le 15 mai 2025

SIWEL 151727 MAI 25

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