ALGER (SIWEL) — La justice algérienne, fidèle à sa politique répressive en Kabylie, a confirmé ce jour en appel la condamnation à quatre ans de prison ferme de Chérif Mellal, président de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK). Toujours détenu à la prison coloniale de Koléa, Mellal est poursuivi dans une affaire où le dossier judiciaire est totalement vide, monté de toutes pièces par le régime raciste algérien pour museler la voix de la Kabylie et entraver sa quête de liberté.
Dans une déclaration publiée sur la page Facebook de la famille de Chérif Mellal, ses proches dénoncent un verdict « incompréhensible, injuste et totalement déconnecté du dossier et du déroulement du procès. »
« Face à cette situation, beaucoup s’interrogent sur notre silence quant aux détails de l’affaire. Certains y voient un aveu de culpabilité, mais notre choix a toujours été clair : nous en tenir à une démarche rigoureuse, en restant dans le cadre juridique et en laissant la défense plaider devant les juges plutôt que dans l’opinion publique. Peut-être était-ce une erreur au vu d’une condamnation aussi arbitraire qu’inacceptable. »
Les avocats de Mellal examineront les motivations du juge avant de déposer un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême.
La famille conclut par un message de détermination : « Nous ne céderons pas. Nous irons jusqu’au bout. »
Cette condamnation illustre une fois de plus l’acharnement du régime dictatorial algérien contre les figures kabyles engagées, dans une logique répressive qui ne cesse de s’intensifier.
Conclusion :
Cette nouvelle condamnation de Chérif Mellal est le reflet d’une politique de répression systématique exercée par le régime colonial algérien à l’encontre du peuple kabyle. Elle s’inscrit dans un contexte de racisme institutionnalisé, visant à étouffer toute forme de résistance et d’expression de la Kabylie.
Les arrestations et emprisonnements arbitraires se multiplient, et les voix qui réclament la liberté, la dignité et la justice pour le peuple kabyle sont violemment réduites au silence. Le cas de Chérif Mellal n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de cette oppression inacceptable.
Nous exigeons la libération immédiate de Chérif Mellal ainsi que de tous les détenus politiques kabyles, victimes d’un système judiciaire aux ordres d’un régime colonial et répressif. Nous appelons à l’arrêt de cette répression qui déshonore le pays et à un soutien massif pour la lutte pour la liberté et les droits du peuple kabyle.
mb
SIWEL 251340 FEV 2025
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