NEW YORK Nations unies (SIWEL) — Le Conseil de sécurité approuve le recours à la force en Libye.
Ce vote intervient au moment où le colonel Kadhafi, déterminé à écraser la révolte, a continué depuis mercredi à pilonner les positions des insurgés et annoncé des représailles sur la ville de Benghazi.
Le ministre des affaires étrangères français, Alain Juppé, a averti qu’il n’y avait plus beaucoup de temps pour intervenir. « C’est peut-être une question d’heures », a-t-il annoncé. La France a annoncé des frappes aériennes dès l’adoption de la résolution.« Il n’est pas question de faire quelque chose au sol. C’est très clair. L’alternative, elle coule de source: c’est effectivement l’utilisation de la force aérienne, » a précisé peu avant la réunion du Conseil de sécurité Alain Juppé. Ces opérations devraient impliquer la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et plusieurs pays arabes.
A Benghazi, l’annonce du vote a mis la foule en liesse. Des coups de feu ont été tirés en l’air en signe de célébration, de nombreux pétards étaient allumés dans la ville. Plusieurs centaines de jeunes rassemblés devant le siège du Conseil national de transition, l’instance dirigeante mise en place par les insurgés, brandissaient les drapeaux de la monarchie en place avant la prise du pouvoir par le colonel Mouammar Kadhafi en 1969.
btj
SIWEL 182341 MAR 11