(SIWEL) —Mario Beaulieu, réélu le 28 avril 2025 à la circonscription La Pointe-de-l’Île, député à la Chambre des communes du Canada et figure engagée du Bloc Québécois, a déjà interpellé le gouvernement canadien sur la question kabyle, réaffirmant le droit du peuple kabyle à l’autodétermination. Connu pour son combat en faveur de la souveraineté du Québec, Beaulieu étend son engagement aux causes des peuples opprimés, notamment celle de la Kabylie en lutte pour la reconnaissance de son identité et de ses droits politiques.
Le député, sur sa page Facebook, a salué l’organisation de la conférence à l’UQAM le 7 juin 2025, portant sur la lutte pacifique en Kabylie et en Algérie, ainsi que sur la question du droit à l’autodétermination. Cette conférence organisée par le CERAN, le Collectif interdisciplinaire d’étude sur les peuples et l’association Amitié Québec-Kabylie était animée par M. Karim Achab, Ph.D., et M. Abdallah Mohamed Said, membres du Gouvernement kabyle en exil.
Félicitations au Centre étudiant de recherche et d’action nationale (CERAN) de l’UQAM, Collectif interdisciplinaire d’étude sur les peuples ainsi qu’Amitié Québec-Kabylie qui ont organisé la conférence « La science politique au service de la lutte pacifique: Kabylie et Algérie; Refuse t’on le dialogue? ».
Leurs invitations au consulat algérien de venir en discuter n’ont jamais même obtenu d’accusé de réception depuis février 2024, illustrant le propos du titre de la conférence. Pourtant, le droit à l’autodétermination des peuples est un droit fondamental. Il est au cœur de la Charte des Nations Unies et de nombreux accords internationaux.
Mario Beaulieu.
Un plaidoyer pour l’autodétermination de la Kabylie
Lors d’une intervention au Parlement canadien, Beaulieu a rappelé les principes fondamentaux du droit international, soulignant que les Kabyles, comme tous les peuples, devraient pouvoir décider librement de leur avenir politique. Il a dénoncé la répression systématique exercée par le régime algérien contre les militants pacifiques kabyles et principalement les indépendantistes kabyles, citant notamment le cas de Kamira Naït Sid, co-présidente du Congrès Mondial Amazighe (CMA), persécutée par les autorités algériennes pour ses positions pacifiques.
Un engagement actif aux côtés de la diaspora kabyle
Au-delà de ses prises de parole officielles, Mario Beaulieu participe régulièrement aux actions organisées par la communauté kabyle de Montréal. Que ce soit lors de marches, de rassemblements ou de conférences, il apporte son soutien aux revendications légitimes des Kabyles, dénonçant la politique répressive d’Alger, qui criminalise toute expression en faveur de l’indépendance de la Kabylie.
Son implication rappelle celle de nombreux Québécois qui voient dans le combat kabyle un écho à leur propre lutte pour la reconnaissance nationale. En soutenant le MAK et d’autres organisations kabyles, Beaulieu s’inscrit dans une tradition de solidarité entre peuples en quête d’émancipation.
Une condamnation ferme de la répression algérienne
Dans ses interventions, Beaulieu n’hésite pas à pointer du doigt le double discours du régime algérien, qui se présente comme démocratique tout en réprimant violemment toute dissidence, particulièrement en Kabylie. Les arrestations arbitraires, les procès inéquitables et la marginalisation économique de la région sont autant de sujets qu’il aborde pour alerter la communauté internationale.
En donnant une tribune parlementaire à la cause kabyle, Mario Beaulieu contribue à briser le silence médiatique et politique qui entoure les violations des droits humains en Algérie. Son engagement montre que la question kabyle n’est pas une simple affaire interne algérienne, mais bien une lutte pour la liberté et la dignité, méritant l’attention du monde démocratique.
Un pont entre le Québec et la Kabylie
Par son action, Mario Beaulieu incarne la solidarité entre les nations sans État, rappelant que les combats pour l’autodétermination, qu’ils soient québécois ou kabyles, sont universels. Son soutien renforce l’espoir d’une Kabylie libre, où les droits culturels, linguistiques et politiques seraient enfin respectés. Dans un contexte où la répression s’intensifie en Algérie, sa voix au Parlement canadien est plus que jamais nécessaire.
Boualem Afir.
SIWEL 121655 JUIN 25
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