PARIS (SIWEL) — Il semble que le Ministère algérien des Affaires Étrangères a donné l’ordre à ses ambassades de refuser des visas pour les étrangers qui expriment leur intention de se rendre en Kabylie. En effet, une Péruvienne qui voulait séjourner en Kabylie a souhaité savoir pourquoi sa demande de visa a été rejetée. Une agente dépendante de ce ministère lui signifia qu’elle risquait de se faire assassiner comme Hervé Gourdel il y a 2 ans.

 

Une Péruvienne résidant en Belgique vient d’exprimer toute sa frustration devant le veto opposé à sa demande de visa pour visiter la Kabylie. L’argument massue justifiant ce refus est : « Vous allez vous faire assassiner là-bas où ça pullule de terroristes. Vous venez du Pérou pour aller mourir aussi loin de chez vous ! ». À l’appui de cette assertion, la femme qui l’a reçue a cité le cas Hervé Gourdel.

Et si, donc Hervé Gourdel n’aurait été assassiné par les services algériens que pour légitimer un black-out sur la Kabylie ? La clouer au pilori et y réprimer les nationalistes kabyles à huis clos ! Étouffer la voix de la Kabylie, la soustraire aux oreilles et aux regards étrangers pour ne pas internationaliser sa question ? C’était une hypothèse, aujourd’hui, c’est une vérité.

À ce propos, plusieurs projets de coopération entre des associations et des régions de France et de Kabylie ont été annulés au lendemain de l’assassinat d’Hervé Gourdel. Nous reviendrons dans un prochain article sur ce point à travers l’exemple d’une école de Cirque qui devait être construite à Vgayet et que la région Haute-Normandie était prête à financer à hauteur de 80 %. Ce projet culturel important est tombé à l’eau suite à l’assassinat d’Hervé Gourdel.

gni/nbb
SIWEL 142147 SEP 16

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