AFFAIRE AKSEL BELLABBACI OU LA DÉCULOTTÉE DE L'ALGÉRIE

La justice française vient de déclarer que la demande d'extradition formulée par l'Algérie contre un haut responsable du MAK, Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, « est sans objet ».
En 2021, les militaires algériens, pour amener le MAK sur le terrain de la violence et le faire condamner par le monde entier pour terrorisme, avaient brûlé la Kabylie au moyen d’aéronefs qui larguaient du kérosène, du phosphore blanc et des matières incendiaires. Pour accréditer l’idée que c’était le MAK qui était à l’origine de cet enfer, l’Algérie avait impliqué le Maroc et Israël dans le forfait.
C’est sur la base de ces calculs que l’Algérie croyait forcer la main à la France pour obtenir l’extradition d’Aksel Bellabbaci, en attendant celles d’autres têtes.
L’indigence des preuves et les nombreux mensonges et incohérences contenus dans la demande d’extradition ont fini par convaincre une institution judiciaire digne de ce nom de l’innocence d’Aksel, du MAK et de l’Anavad dont il est un important membre.
Le verdict rendu en appel aujourd’hui est on ne peut plus clair.
Je salue la justice française pour sa rigueur et sa compétence et exige que l’Algérie réponde de ses actes devant des instances internationales.
Le MAK est un mouvement de libération nationale pacifique et d’un type nouveau.
La Kabylie, pour avoir subi toutes les violences, toutes les offenses, toutes les injustices, est plus que jamais fondée à émerger en tant qu’acteur international pour le bien de la sécurité et de la paix de son environnement méditerranéen et nord-africain.
Je remercie le peuple kabyle pour son soutien indéfectible à la cause sacrée de son droit à l’autodétermination.
Merci au brillant avocat du peuple kabyle, Me Goldnadel, dont la compétence n’est plus à démontrer et qui a su mettre en relief les turpitudes et les incohérences de l’absurde demande algérienne d’extradition d’un homme on ne peut plus innocent.

Vive la Kabylie libre et indépendante !
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