Déjeuner public de Kabylie: Le Nouvel Observateur ouvre ses tribunes à Bouaziz Ait-Chebib
OnPARIS (SIWEL) — «Les courants salafistes qui gangrènent toutes les sphères du régime algérien parlent de « provocation ». C’est tout de même un comble. La provocation suppose une nature belliqueuse, que la Kabylie n’a pas. La Kabylie ne tient pas non plus à se faire des ennemis. Elle n’aspire qu’à vivre en paix avec son voisinage humain immédiat, y compris avec tous ceux qui la prennent pour une ennemie et qui lui dénient le droit de vivre avec ses spécificités. Elle n’est l’adversaire d’aucune religion, à commencer par l’islam, qui est majoritaire chez elle» (…) « La Kabylie n’a pas de problème avec l’islam. Elle a un problème avec l’islamisme et avec l’État algérien, qui instrumentalise la religion à des fins d’aliénation de la population».