SOUSS (SIWEL) — Amina, 19 ans, la fémen tunisienne qui a décidé de braver la terreur islamiste a été libérée hier après 2 mois et demi d’une détention « préventive » dans l’attente de son procès. Amina est inculpée de « profanation de cimetière » pour avoir peint le mot « Femen » sur le muret d’un cimetière de Kairouan. Ses avocats ont qualifié sa détention d’abusive. Les soutiens d’Amina parlent de gages donnés par le gouvernement Ennahda aux salafistes avec lesquels comptent bien instaurer une république islamique en Tunisie

Amina est poursuivie par la justice du gouvernement d’Ennahda qui n’a jamais jugé, ni même poursuivi, les islamistes ayant profané des tombes juives et chrétiennes. Les morts, comme les vivants, ne se valent pas chez les islamistes. En parallèlement à ce harcèlement judicaire, Amina est régulièrement menacée de mort par la mouvance salafiste.
Les soutiens sont rares et la classe politique tunisienne est frileuse. Les amis et les proches d’Amina espèrent qu’elle sera sécurisée au maximum. Son père, musulman pratiquant, horrifié par la vague de haine qui s’est abattue sur sa fille constitue un de ses plus précieux soutiens dans un pays gangréné par l’intolerance et la violence islamiste.
Avec agences,
mel,
SIWEL