Le peuple kabyle regarde aujourd’hui, avec colère mais sans surprise, ce que révèlent les scandales des biens volés par les dirigeants algériens et cachés à l’étranger. Le scandale de ces biens mal acquis en France n’est pas un fait divers. C’est une énième preuve, brutale, que l’état algérien n’est pas simplement corrompu : il est construit sur la prédation.
Et ce qui rend ce système encore plus indécent, c’est qu’il ne se cache même plus. Le pouvoir sait que tout le monde sait. Il sait que le monde voit. Et pourtant, il continue. Il pille au grand jour, avec arrogance, avec un sentiment d’impunité totale. Il ne nie même plus, ne fait même plus semblant. Il vole au su de tous, parce qu’il se croit intouchable.
Tandis que des familles en Kabylie peinent à vivre dans la dignité, les parrains du régime paradent, détournent des milliards, s’enrichissent dans le silence ou l’arrogance transformant le vol en mode de gouvernance.
Mais ce pouvoir ne se contente pas de piller les richesses : il s’acharne aussi sur celles et ceux qui osent exposer leurs idées. Des militants pacifiques, des étudiants, des penseurs, sont condamnés à de la prison ferme pour délit d’opinion. D’autres sont même condamnés à mort pour des faits qu’ils n’ont pas commis. Dans cette Algérie-là, la justice est un outil de répression politique, pas un rempart contre la corruption.
Et pourtant, ce régime ose encore se présenter comme le défenseur des peuples. Il passe son temps à brandir les slogans nationalistes, à invoquer l’honneur de la nation, à instrumentaliser sans scrupule la mémoire de la lutte anticoloniale, tout en pillant les richesses du pays, en écrasant les libertés, en persécutant les voix libres.
Alors, comment un Kabyle lucide, digne de sa propre histoire, pourrait-il encore croire à cette illusion d’Algérie ?
Une Algérie qui nie l’existence même de la Kabylie, qui étouffe sa voix, criminalise son aspiration à la liberté, tout en osant parler d’ »unité nationale”.
Il ne s’agit plus d’un simple décalage entre les discours et les actes. Il s’agit d’une négation méthodique de l’identité kabyle, d’une trahison ouverte de ses droits. Ce pouvoir ne cherche plus à convaincre. Il impose. Il ne cherche plus à unir. Il efface.
Voilà la réalité. Et le peuple kabyle ne se taira plus.
C’est pourquoi le MAK affirme, plus que jamais : La Kabylie ne restera pas sous la coupe d’un régime corrompu, assassin et prédateur.
Notre peuple a le droit de choisir un autre chemin : Celui de la liberté. Celui de la citoyenneté. Celui de l’indépendance.
Dans la Kabylie de demain :
- Ce ne sont pas les fortunes cachées qui feront la loi, mais les citoyens libres.
- Ce ne sont pas les clans ni des généraux qui décideront de notre avenir, mais le peuple souverain.
- La citoyenneté sera le cœur battant de notre société. Chaque femme, chaque homme, chaque jeune aura les mêmes droits, les mêmes devoirs, la même voix.
- La justice sera au service de la vérité, et non de la répression.
Nous voulons une Kabylie indépendante, démocratique, humaine. Nous ne voulons plus survivre sous un système mafieux. Nous voulons vivre, libres, debout, chez nous. Parler notre langue, transmettre notre culture, éduquer nos enfants dans la dignité, décider nous-mêmes de nos lois, de notre destin.
Nous appelons nos concitoyens kabyles à se mobiliser, à porter haut ce projet d’émancipation. Nous appelons la communauté internationale à reconnaître notre droit à décider nous-mêmes de notre avenir.
Et parce que la construction d’un avenir libre passe aussi par la rencontre, le dialogue et la réflexion commune, nous vous donnons rendez-vous le 14 juin 2025, à Paris, de 10h à 21h, pour une Journée Portes Ouvertes sur la Kabylie, à l’occasion de la Journée de la Nation Kabyle.
Pour une Kabylie debout.
Pour la dignité.
Pour la justice.
Pour la liberté.
Hamid Ouanis,
Ministre de Affaires citoyennes au sein de l’Anavad
SIWEL 121637 JUIN 25
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