Vous avez dit « terroriste » ?

Existe-t-il un fait de terrorisme avéré commis par des Kabyles ?
Les terroristes, ce sont les « Services » algériens qui organisent, en Kabylie, des rafles de « Juifs », comme au temps d’une certaine milice en France, et des enlèvements comme au temps de la « Bataille d’Alger » conduite par le général Massu ; ce sont des fondamentalistes, financés et commandités par quelques pays levantins, qui ont durement saigné la population civile, faisant davantage de victimes que la Guerre 1954-1962 ; ce sont les apparatchiks et autres oligarques du « Système » qui exercent un terrorisme économique et un droit de cuissage avilissant ; ce sont les États totalitaires et/ou théocratiques et non les pays démocratiques et/ou laïques qui assassinent impunément leurs citoyens.

Le chantage, la violence, l’arbitraire, le despotisme, le racisme et le terrorisme sont le fait des corsaires d’Alger comme au temps des Ottomans !

Mas Ferhat Mehenni, l’artiste qui a repris la chanson de Boris Vian, « Le Déserteur », à laquelle il a donné une douceur quasi spirituelle, ne peut pas être un homme violent, encore moins un terroriste.

Autrement, comment pouvait-il déclamer, de sa voix qui « sort de sa poitrine comme un geyser de l’écorce terrestre, roulant ce mystérieux idiome berbère […] », en son âme et conscience, de tels vers :
Mi tt-teddam fell-i
Ini-t i yiǧadarmiyen
Ifassen-iw d ilmawen
Ma vɣan ad iyi-nɣen, nɣen-iyi.

[Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n’aurai pas d’armes
Et qu’ils pourront tirer]

Un Kabyle insoumis