CHRONIQUE (SIWEL) — Le pouvoir colonial algérien, aux aguets, a instrumentalisé tout ce qu’il pouvait aujourd’hui pour casser la grandiose marche pour l’indépendance de la Kabylie. Nous rapportons ici trois faits qui illustrent la bassesse d’un pouvoir en panique :
Les autorités coloniales ont envoyé des petits enfants de douze ans maximum, munis des drapeaux algériens, pour venir parasiter la marche. Là ou l’argumentaire politique et répressif ne tiennent plus la route, il recourt au bouclier humain à travers des enfants innocents pour faire barrage à la marche du peuple kabyle vers son indépendance
Ajoutant à cela, le déploiement extraordinaire des drapeaux algériens pour gâcher la beauté de la ville de Tizi Wezzu. Des informations policières nous ont rapportés que ce sont des voyous qui ont été recrutés pour accrocher ces dizaines de milliers de drapeaux de l’Algérie coloniale. Un acte désespéré devant un pouvoir qui ne sait plus quoi faire face à des militants dont la lucidité n’est plus à démontrer. La réaction des marcheurs face à ces drapeaux a été spectaculaire. Bien qu’il leur soit accessible et qu’ils pouvaient l’arracher, tous ont préféré l’ignorer.
Un autre fait à mettre en lumière et ce sont les veuves de martyrs de la guerre d’Algérie ont été visées par cette machination. En effet, Mme Guiroub Farida, présidente de l’association satellite des filles et des veuves de chahid de la wilaya de Tizi-Ouzou et candidate FLN aux prochaines mascarades électorales, a manœuvré toute la semaine pour essayer de faire une contre marche en mobilisant les veuves de chahid, des braves femmes qui ne comprennent pas les vrais enjeux de leur action.
Heureusement des personnes éprises de la liberté du notre peuple ont joué pleinement leur rôle afin de permette à la grandiose marche pour l’indépendance de la Kabylie d’avoir lieu dans les meilleures conditions. Ils sont allés voir beaucoup de femmes veuves de chahid. Ils leurs ont expliqué que c’est contre leurs enfants et leur avenir qu’elles allaient descendre à Tizi Wezzu pour marcher. Ils leur ont expliqué que le pouvoir algérien a trahi leurs maris en volant la liberté acquise par le sang et qu’elles allaient les tuer une deuxième fois en donnant du crédit a la mafia d’Alger. Elles se sont rétractées en s’excusant même.
Voila madame Guiroub, si vous avez vendu la mémoire de votre père pour quelques dinars de plus, nos braves femmes ont choisi la dignité d’une Kabylie orgueilleuse.
mhi
SIWEL 202330 AVR 17