NEW YORK (SIWEL) — A l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones célébrée hier mardi 9 août, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a lancé un appel pour la reconnaissance et le respect du droit des peuples autochtones, jugeant qu’il fallait les aider à préserver et enrichir leur héritage culturel.
Ban Ki-Moon a également appeler les pays à s’engager à mettre fin aux graves violations des droits de l’homme dont les autochtones sont victimes dans de nombreuses parties du monde.
« Dans l’attente de la Conférence mondiale sur les peuples autochtones de 2014, j’engage tous les États Membres à travailler en étroite collaboration avec ces peuples en vue de proposer des idées et des mesures concrètes à cette importante réunion », a dit le Secrétaire général.
La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, s’est pour sa part inquiétée que les peuples autochtones soient menacés de perdre – voire ont déjà perdu- leurs terres ancestrales et les ressources naturelles qu’elles abritent en raison de l’exploitation abusive sous prétexte de ‘développement’. « Nous assistons trop souvent à des conflits entre les peuples autochtones et des entreprises ou des Etats sur des projets de développement qui sont lancés sans tenir compte des peuples autochtones qui se retrouvent ainsi dépossédés de leur terres. Le droit au développement est un droit humain, et les peuples autochtones ont le droit de définir et de déterminer leur propre développement », a déclaré Navi Pillay.
Irina Bokova, Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a quant à elle a appelé à davantage de détermination pour promouvoir les droits de ces peuples pour le bien commun de tous.
« Les peuples autochtones possèdent certaines des clés qui permettent de s’attaquer aux défis mondiaux. Ils parlent la plupart des langues de l’humanité. Leurs modes de subsistance associent diversité culturelle et diversité biologique. Ils ont mis au point des systèmes de savoirs qui donnent un éclairage inédit sur le développement durable », a souligné Mme Bokova.
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