PARIS (SIWEL) — Les pygmées du Congo, populations autochtones menacées d’extinction selon l’ONU, se plaignent d’être traités en esclaves par la majorité bantoue et réclament l’application d’une loi censée les protéger.
« C’est dans l’application de la loi que chacun va trouver son compte. En tant qu’autochtones (…) nous voulons que les textes liés à son application soient pris immédiatement. Sans ces textes, la loi reste creuse et vague », affirme Ngouélé Ibara, 58 ans, un pygmée qui dirige l’Association des peuples autochtones du Congo (Apac). « La loi va permettre de corriger une difficulté que nous avions par le passé: ne pas prendre en compte les autochtones », ajoute-t-il. « Les autochtones vivent séculairement sur les terres, mais ces terres ne leur appartiennent pas. Il y a là un vrai problème du foncier que la loi va régler », note Roger Bouka de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (Ocdh).
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