RABAT (SIWEL) — Le secrétaire général de l’Union pour la méditerranée, Youssef Amrani, a affirmé vendredi soir à Rabat que le monde arabe a été secoué cette année par de profonds changements politiques et que les pays de la région ont besoin du soutien des partenaires et des institutions.
Une déclaration confirmée par le représentant spécial de l’Union européenne pour le Sud de la Méditerranée, Bernardino Leon, qui a souligné que « l’Europe a réagi rapidement aux changements survenus et ce à travers la réorientation de ses politiques de voisinage, la création du poste de représentant spécial pour le sud de la Méditerranée et d’une task force pour la région du sud de la Méditerranée afin d’examiner les moyens de porter assistance aux pays de l’Afrique du Nord ».
De son côté, l’ancien vice-Premier ministre égyptien, Yahya Al Gamal, a souligné que « la révolution égyptienne du 25 janvier est le résultat d’une série d’événements survenus pendant une période d’au moins 15 ans, marquée par les sit-in, les grèves et les appels au changement ».
« La révolution égyptienne a réussi à renverser le régime mais n’a pas encore réussi à édifier un nouveau régime démocratique », a-t-il dit tout en précisant que « le progrès passe par la primauté de la loi et l’adoption d’une méthodologie scientifique dans la pensée ».
Dans son intervention, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération, Taib Fassi Fihri, a appelé à « l’extension de l’initiative d’Agadir », qui réunit le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie, pour « faire de la région non seulement un espace de libre-échange, mais aussi un cadre participatif et d’intégration élargie englobant toutes les questions stratégiques, politiques et de droits de l’Homme ».
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SIWEL 171500 SEPT 11