PARIS (SIWEL) — L’ex-directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, invité ce dimanche soir de la journaliste vedette Claire Chazal sur TF1, la 1ère chaîne de télévision européenne, a répondu à des questions très attendues par les Français.
DSK commence l’interview en reconnaissant avoir commis une faute. "J’ai manqué mon rendez-vous avec les Français".
Sans rentrer dans les détails intimes de l’affaire Nafissatou Diallo et de ce qui s’était passé dans la suite 2806 de l’hôtel Sofitel de New York le 14 mai dernier, l’ancien directeur général du FMI a admis une relation sexuelle "inappropriée", "non tarifée", une "faute morale dont (il n’est) pas fier" et qu’il n’a "pas fini de regretter".
Il déclare par ailleurs ne pas avoir l’intention de négocier avec son accusatrice dans le cadre de la procédure civile, en s’appuyant à maintes reprises sur le rapport du procureur Cyrus Vance, pour démonter le témoignage de Mme Diallo.
A la question de Claire Chazal s’il n’était pas victime d’un piège, d’un complot, DSK s’interroge : "un piège c’est possible, un complot, nous verrons…".
A propos de son arrestation et son incarcération à la prison de Rikers Island, DSK déclare : "J’ai eu le sentiment d’être piétiné, humilié".
Concernant l’affaire "Tristane Banon", la romancière française qui l’accuse, DSK estime que sa version est imaginaire, calomnieuse. Il dément l’usage de la violence. Il confirme avoir porté plainte contre elle pour dénonciation calomnieuse.
"Je voulais être candidat à l’élection présidentielle", révèle DSK. Il souhaite le succès des primaires socialistes. Il reconnait avoir fait un pacte avec Martine Aubry mais ne souhaite pas s’immiscer dans les primaires socialistes.
DSK n’est "candidat à rien". Il ne dément pas un retour en politique mais dans un premier temps, il compte se "reposer et retrouver les siens".
Tout au long de cette intervention télévisée, il a rendu un vibrant hommage à sa femme, Anne Sinclair, sans qui, il "n’aurait pas pu surmonter cette affaire".
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SIWEL 182045 SEP 11