SIDI-BEL-ABBES (SIWEL) — Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a réitéré samedi sa condition pour participer aux prochaines élections législatives par la présence massive d’observateurs internationaux.
Mais les autorités algériennes n’ont pas affiché pour le moment une volonté d’aller dans le sens des exigences du RCD. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a annoncé le 3 janvier dernier qu’une mission de précurseurs de l’Union européenne (UE) se rendra prochainement en Algérie pour s’enquérir de l’état de préparation des élections législatives prévues au mois de mai prochain. L’Algérie compte en effet inviter des observateurs comme de tradition mais pas sous la forme qu’exige le RCD. D’ailleurs, plusieurs partis de différentes mouvances s’opposent à la venue massive d’observateurs invoquant le motif d’« ingérence ».
Le parti de Saïd Sadi semble préférer attendre l’évolution de la situation, pour prendre la décision définitive. Il pose comme préalable à sa participation la présence d’une surveillance internationale « massive et qualifié » et un « cahier des charges garantissant le respect des principes démocratiques pour tout compétiteur ».
Le RCD continue de cultiver le suspens sur sa position vis-à-vis des prochaines élections. Si les discours incendiaires contre le pouvoir d’Alger et les différentes actions de rue organisées depuis janvier dernier, semblaient accréditer son choix pour un boycott, les récentes déclarations de Saïd Sadi dans lesquelles il posait le préalable d’une surveillance internationale qualifiée, accompagnée d’un cahier des charges, et espérant une réponse favorable des autorités, accréditent plutôt l’option de la participation.
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SIWEL 71727 JAN 11