ALGER (SIWEL) — Le Chef de l’État algérien Abdelaziz Bouteflika devra, à l’occasion d’un conseil des ministres, annoncer des mesures allant dans le sens d’absorber les tensions qui règnent en Algérie.
La mouture finale du texte qui permettera la levée de l’État d’urgence et son remplacement par un dispositif juridique dans le cadre de la lutte antiterroriste est prête, a-t-il dit.
Il est également prévu des mesures comme la facilitation de l’accès au logement et à l’emploi en bonifiant le taux du crédit immobilier et en réévaluant le contrat d’insertion pour les jeunes diplômés (CID) qui passera de 12 000 DA par mois à au moins 15 000 DA équivalant au salaire national minimum garanti (SNMG).
Ces initiatives s’accompagneront d’une ouverture sur la société notamment au niveau des médias lourds. Une ouverture qui sera cependant très limitée et contrôlée, estiment certains observateurs.
Le régime algérien redoute vraisemblablement un soulèvement populaire à l’instar de ceux qui se sont déroulés en Tunisie, en Égypte et qui a lieu actuellement en Lybie.
Les forces de sécurité ont violemment réprimé deux tentatives de marches à Alger, organisées les deux week-ends derniers par la « Coordination nationale pour le changement et la démocratie » (CNCD).
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