La raison principale est due au commerce informel de pièces détachées et de carcasses de véhicules qui s’est installé depuis des années aux abords de la route. Non seulement, cette occupation des espaces par les vendeurs rétrécit la chaussée, mais la situation est accentuée par le stationnement anarchique des clients qui viennent des quatre coins du pays.

Cette situation est à l’origine d’encombrements de la circulation. Les habitants des communes de sud et du sud ouest sont contraints de prendre des raccourcis en empruntant des chemins vicinaux, très sinueux à travers les villages d’Akal Azougah, Ath Saada, Ihedoussen, Agounene pour rejoindre leur domicile. En hiver, la situation est d’autant plus critique du fait que la chaussée est glissante et boueuse à cause des éboulements.

«La mission», indique un habitant d’Ath Yahia Moussa à Siwel, «n’est pas une sinécure, elle se révèle même dangereuse, particulièrement en empruntant un ancien petit pont pour regagner la RN 25 en direction de Draâ El Mizan. Les transporteurs de la daïra de Boghni n’hésitent pas eux, à prendre un autre itinéraire en empruntant les routes de Tizi n’Ttlatha pour rallier Souk El Tenine, Mâatkas et Tirmitine dans le but d’éviter les embouteillages.

Cette situation perdure depuis des années, sans que les autorités n’apportent une solution pour résoudre le problème . Il est à noter que cette route nationale dessert également les localités du sud de la wilaya de Tuviret. Un flux important de transporteurs de marchandises venant de l’est et du sud du pays transite aussi par cet endroit.

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SIWEL 191430 NOV 11