TRIPOLI (SIWEL) — Élu à la tête du Congrès mondial amazigh depuis la chute d’El Kadhafi, Fethi N’Khalifa, militant amazigh libyen est menacé, depuis sa nomination, par des groupes intégristes libyens.
ils rappellent qu’en Libye, et depuis la chute du régime de Kadhafi, « des groupuscules se réclamant de la révolte du 17 février menacent de liquider physiquement des symboles de la lutte démocratique en Libye et à leur tête M. Fathi Nkhalifa, l’actuel président du Congrès Mondial Amazigh, qui s’est opposé avec courage et durant toute sa vie à la pensée unique exclusiviste du régime dictatorial de Kadhafi, ce qui l’a jeté sur les routes de l’exil pendant plus de 20 ans ».
L’Association Amghar considère que les menaces qui visent les défenseurs de la démocratie en Libye visent en réalité « la marche vers la construction démocratique pour laquelle tous les libyens épris de liberté ont consenti d’énormes sacrifices ».
Suite à ces menaces inquiétantes, l’Association Amghar déclare à l’opinion publique ce qui suit :
– Nous dénonçons avec fermeté ces actes criminels qui s’opposent à l’esprit de la révolte du 17 février et les valeurs qu’elle préconise.
– Nous soutenons M. Fathi Nkhalifa contres les menaces terroristes qui le visent et qui sont la conséquence directe d’une propagande systématique ayant pour but de faire taire les voix libres.
– Nous exigeons l’ouverture d’une enquête sur cette affaire pour identifier les auteurs de ces menaces, prendre les mesures judiciaires qui s’imposent et assurer la protection nécessaire à M. Fathi Nkhalifa.
– Nous appelons le peuple libyen, les Etats démocratiques et les organismes internationaux à lutter contre ces agissements d’un autre temps et à œuvrer pour instaurer en Libye une véritable démocratie sur les bases de dialogue et de tolérance.
aai
Siwel 161536 sept12