AGADIR (SIWEL) — Le documentaire de Tahar Yami sur le Rebelle « Matoub Lounes, le combat éternel» a déçu plus d’un lors de sa projection, hier-soir, à l’ouverture des travaux de la 6e édition du Festival international du film amazigh Issni N-ourgh à Agadir.
un patchwork d’images et de séquences vidéos usitées depuis sa disparition sur la Toile étaient l’unique source du réalisateur
Ni travail cinématographique, ni technicité requise pour le cinéma. Tahar Yami a joué sur l’image et la popularité du Rebelle auprès des Amazighs pour tenter de passer sa pilule, mais en vain, puisque l’assistance qui trépignait d’impatience de voir « des nouveautés » sur le Rebelle, était déçue par le travail de rafistolage réalisé et bâclé par Tahar Yami.
« Même le passage de sa célèbre chanson D-aghuru a été amputée d’un passage où Lounes appelait à la décentralisation» (Dwas an cereg tamurt). Tahar Yami n’a pas jugé opportun d’adapter en français ce passage. « S’il avait la possibilité de censurer même la chanson, il le fera », dira un autre militant.
En somme, Tahar Yami a raté une occasion de ne pas se distinguer par un travail médiocre présenté, pourtant à l’ouverture d’un festival international du film amazigh. « Matoub mérite mieux…», a ajouté un militant marocain.
aai
Siwel 271146 SEP12