KABYLIE (SIWEL) — La campagne de sensibilisation initiée par le MAK pour le rejet des élections locales qu’organise le pouvoir algérien, n’est pas du goût du pouvoir et de ses alliés. Ainsi, une campagne de diffamation est enclenchée contre les animateurs du mouvement autonomiste kabyle. Plusieurs d’entre eux ont été annoncés comme candidats sur des listes électorales.

 

Algérie : intox et diffamation contre les militants du MAK
Après les intimidations et la pression, les militants du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) se retrouvent face à une nouvelle manière de semer le doute dans les rangs du mouvement et de toute la région de Kabylie. Ainsi, plusieurs cadres du MAK ont été interpellés par des militants sur la base d’informations distillées par certains cercles proches du pouvoir et des services algériens.

« Plusieurs de nos cadres sont donnés comme candidats sur des listes de partis proches du pouvoir », a-t-on indiqué.

C’est le cas de Hocine Azem, militant des droits de l’homme, chargé des relations extérieures du MAK qui est donné par la propagande comme étant candidat sur une liste d’un nouveau parti agréé récemment par le pouvoir, alors qu’il n’en est rien.

« Je suis un homme de principe et militant de la Kabylie libre jusqu’au bout. De ce fait, je ne me suis jamais porté candidat sur aucune liste », à indiqué pour Siwel Hocine Azem qui a tenu à dénoncer cette campagne de diffamation contre les militants, en précisant que tous les cadres du mouvement sont à pied d’œuvre pour sensibiliser la population sur la nécessité de rejeter cette « énième mascarade électorale organisée par le pouvoir algérien ».

aai/wbw
SIWEL 111215 NOV 12

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