KABYLIE (SIWEL) — C’est avec rage que divers négationnistes ont entrepris une ultime tentative de déposséder encore une fois les kabyles de leur légendaire courage. La Kabylie, courageuse, tenace et sûre de ce qu’elle est, refuse de plier face à la substitution identitaire que tente de lui imposer le régime algérien à travers une salafisation, comme ultime étape de sa dépersonnalisation. Certains courants qui ont lamentablement abdiqué face à la politique algérienne de dénaturation de la Kabylie ont désespérément tenté de remplacer les mots kabyles par algériens, la Kabylie par l’Algérie et l’AFP et la presse autorisée algérienne parle elle de première, non pas en Kabylie mais en…Algérie, alors que cet acte de résistance et de courage politique s’est déroulé en Kabylie et nulle part ailleurs.
Ainsi, certains courants algériannistes, ignorant délibérément l’intitulé pourtant très clair de l’appel de Tizi-Ouzou pour la liberté de conscience en Kabylie, parlent d’un groupe de jeunes algériens de la « wilaya » de Tizi-Ouzou pendant que d’autre parlent, tenez-vous bien, de « citoyens venus de toutes les régions d’Algérie »…un vrai gag, d’autant plus qu’une couche pathétique est rajoutée pour préciser que « Bien sûr, on dira que ce n’est que la Kabylie ». Hélas, pour ces malheureux révisionnistes, il se trouve que, malheureusement pour eux, c’est effectivement que la Kabylie.
http://www.siwel.info/Pres-de-2-000-personnes-au-rassemblement-de-defense-de-la-liberte-de-conscience-a-Tizi-Ouzou-Un-franc-succes_a5298.html
Jusqu’à preuve du contraire cela ne s’est passé ni à Oran, ni à Constantine ni à Annaba, ni à Alger…il faudra bien s’y faire. Eh oui, cela s’est passé en Kabylie et uniquement en Kabylie, plus précisément à Tizi-ouzou et à Aokas, donc, en Kabylie…c’est que décidément, les faits sont têtus et le régime algérien a beau avoir littéralement noyé la place avec des tonnes de drapeaux algériens, eh bien ça se trouve quand même en Kabylie et ce sont quand même des kabyles, des citoyens kabyles et que des citoyens kabyles…il faudra bien que les usurpateurs se rendent à l’évidence et acceptent l’inexistence totale du moindre petit soupçon de lutte contre l’inquisition ailleurs qu’en Kabylie, d’ailleurs, pour la petite histoire, il se trouve que la chrétienne de Tiaret n(a trouvé que des avocats kabyles pour la défendre.
La Kabylie n’accepte plus de se laisser déposséder de ces actes héroïques. Elle a par ailleurs bien retenu les leçons du passé et puis après tout, comme « à l’impossible nul n’est tenu », la Kabylie a décidé de s’affairer à sa propre survie face à un ensemble résolument hostile qui lui dénie le droit d’être ce qu’elle a toujours été. La preuve est dans la crise de nerfs qui s’est emparée de groupuscules algériannistes, incapables de susciter la moindre réaction de protestation en Algérie justement, quand ils se sont vus dans l’impossibilité de déposséder les citoyens kabyles de leur acte de résistance.
Cette action de courage politique, qu’aucun parti politique agrée par l’Etat algérien n’a osé entreprendre est une œuvre kabyle. Elle est l’œuvre de citoyens kabyles qui ont pris le risque de braver un Etat arabiste, islamiste, qui a entrepris de lever des moyens colossaux pour dénaturer la Kabylie avec le poison salafiste qu’il distille à travers tous les canaux possibles et imaginaires. La Kabylie, est courageuse, fière et rebelle. Seule contre tous, La Kabylie a osé braver l’inquisition d’un Etat, n’en déplaise aux négationnistes de tous bords. Oui ce n’est que la Kabylie qui a commis cet acte de haute résistance, tandis que certains pseudos démocrates n’ont a leur actif que la vaine tentative de détourner la sueur des kabyles pour le compte d’un algériannisme qui s’accommode du caractère arabe et islamique de l’Algérie pendant qu’ils dénient le droit aux kabyles de se définir comme des kabyles.
zp,
SIWEL 032052 AOUT 13
