GENEVE (SIWEL) — Les Kurdes syriens ont déclaré mardi un gouvernement provincial autonome dans le nord du territoire syrien, annonce faite la veille des pourparlers de paix à Genève, où ils n’auront pas de représentation directe. Le Parti de l’Union démocratique ( PYD), a accusé les puissances régionales comme l’Arabie saoudite et la Turquie, ainsi que les États-Unis, de bloquer ses tentatives de prendre part à la convention qui vise à lisser les tensions entre les factions qui se battent dans le pays.
Le parti politique dominant en Syrie kurde, le Parti de l’Union démocratique ( PYD), a accusé les puissances régionales comme l’Arabie saoudite et la Turquie, ainsi que les États-Unis, de bloquer ses tentatives de prendre part à la convention qui vise à lisser les tensions entre les factions qui se battent dans le pays.
Le PYD, allié du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a critiqué les pourparlers de paix en les qualifiant de choix entre deux maux pour les Kurdes.
« Alors que toutes les parties sont invitées à prendre part à la conférence, la demande des Kurdes pour la participation a été négligée », a indiqué le PKK dans une récente déclaration.
« L’attitude de l’opposition syrienne n’est pas différente de celle du régime Baath (du président Assad). Ils ne prennent pas au sérieux les demandes du peuple kurde, exactement comme l’attitude de la Turquie ».
Le PKK a comparé la conférence de Genève 2 au Traité de Lausanne en 1923, responsable des frontières entre l’Iran, la Turquie, l’Irak et la Syrie modernes, laissant la patrie ethnique des Kurdes éclatée entre les quatre pays.
Les Kurdes ont « vécu un siècle en subissant les résultats de Lausanne » a indiqué le communiqué. « Par conséquent, ils ne permettront pas à Genève 2 d’être un autre Lausanne pour eux. »
wbw
SIWEL 220234 JAN 14