GÉOPOLITIQUE (SIWEL) — Un rapport du cabinet londonien IHS Markit sur la situation en Algérie et publié le 30 mars dernier dresse un tableau noir de la situation et prévoit des troubles, dont des violences, dans les années à venir.
Cette étude est revenue sur l’état de santé du président algérien qui l’empêche de faire son travail de président, mais estime que les troubles à venir sont indépendants du débat de la succession de Bouteflika. Autrement dit, « même dans le cas d’un candidat engagé dans le changement, les réformes économiques viendraient lentement compte tenu des intérêts acquis, enracinés de l’Algérie », juge le rapport, qui se base ici sur la situation socio-économique en Algérie.
Concernant la succession de Bouteflika, le prochain candidat va s’inscrire dans la continuité et que « lélite dirigeante qui gouverne l’Algérie n’est pas engagée à la préservation du pouvoir de Bouteflika à tout prix, mais plutôt à protéger ses propres intérêts».
Ce qui laisse dire à cette étude « qu’il existe maintenant une probabilité accrue d’accord sur un candidat de remplacement parmi les groupes d’intérêts restants qui composent l’élite gouvernementale algérienne, qui comprend l’armée, les partis politiques, les syndicats et les groupes d’entreprises ».
Il reste à savoir si la Kabylie pourra se protéger dans le cas où de telles prévisions se produisent.
nbb
SIWEL 060854 Apr 17