TOKYO (SIWEL) — Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré pour la première fois samedi que les opérations de sauvetage de l’armée algérienne ont été l’une des causes de la mort de citoyens japonais dans la crise des otages d’un complexe gazier en Algérie du 16 au 19 janvier.

 

10 japonais tués à In Amenas : « L'Algérie en partie responsable » (Shinzo Abe)
« Il est regrettable que précieuses vies japonaises ont été perdus à la suite d’opérations de l’armée algérienne, » a déclaré Shinzo Abe aux journalistes après avoir reçu un exposé du parlementaire Vice-ministre des Affaires étrangères Minoru Kiuchi, qui revenait d’Algérie, le même jour.

Dix japonais, dont les salariés de la firme d’ingénierie JGC Corp, sont morts dans la crise des otages la semaine dernière, dans laquelle des militants islamistes avaient attaqué un complexe de gaz naturel à In Amenas, dans le sud-est algérien.

Bien que certains des otages auraient été tués au cours de l’opération militaire, la plupart sont présumés avoir été abattus par les terroristes.

Lors d’un entretien accordé à l’Associated Press lors de la 43e réunion annuelle du Forum économique mondial, à Davos, en Suisse, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a reconnu que les forces de sécurité ont « commis des erreurs ».

En se basant sur le fait que les opérations militaires algériennes soient en partie la cause de la mort des ressortissants japonais, Shinzo Abe a donné des instructions à Minoru Kiuchi pour continuer de presser le gouvernement algérien à fournir de plus amples informations.

wbw
SIWEL 272255 JAN 13

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