AT-AISSI (SIWEL) — Lesrar n dunit (Les secrets de la vie), est le premier recueil de poésie de Mohamed Berdjane. Poète de talent, il fait vivre sa culture et son identité à travers ses vers.

 

Edition | Lesrar n ddunit : le premier recueil de poésie de Mohamed Berdjane
Si Muh Berdjane de son vrai nom Berdjane Mohamed, est né le 12 mars 1946 au village de Aguemmoun dans la commune d’Ait Aissi (At dwala). Il fait partie de la lignée des grands aèdes qui, de tête sans se référer à aucun support hormis sa mémoire, peut réciter des centaines de poème.
« Lesrar n ddunit » (les secrets de la vie) est son premier recueil édité à compte d’auteur. Son répertoire contient plus de 2000 poèmes, de quoi éditer des dizaines de livres pour vu qu’il trouve le concours nécessaire de la part des éditeurs et surtout les opérateurs économiques qu’il incite à investir dans le domaine culturel afin de promouvoir notre identité dans toutes ses dimensions.

Si Muh berdjane, est un poète au verbe facile, au regard écologiste, qui fait parler les phénomènes naturels, le vent, la neige, le soleil, la pluie … pour percer les secret de la nature.
Youcef Merrahi, écrivain et secrétaire général du Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA) a écrit dans la préface qu’il a consacré à « Lesrar n Ddunit – les secrets de la vie), intitulée : Si Muh Berdjane : l’entêtement d’un poème :

« La poésie de Si Muh Berdjane est à multiples thématiques ; en fait ce poète, donne l’impression d’une dispersion dans sa poésie ; alors que Si Muh Berdjane réalise un travail de double objectif :
Sauver de l’oubli ou remettre au goût de la société un certain vocabulaire tombé en désuétude du fait de l’emprunt. Fixer par la rime les grands monuments de la société kabyle, comme c’est le cas pour son poème épique relatant la marche du 14 juin.

Il est vrai que la parole a perdu, dans toutes les sociétés du monde, de sa valeur, car concurrencée par les images de toutes sortes ; Si Muh Berdjane donne l’impression d’une voix esseulée et pathétique, il me rappelle en tout cas l’entêtement du poète à être un poète à naître »
Ce recueil composé de 30 poèmes avec traduction en lange française, permet de préserver et de promouvoir, de remettre au goût du jour et fixer des centaines de vocables et de mots en rapport avec la nature et qui risquent la perdition. Ecologiste convaincu, Si Mouh Berdjane, dédie ce recueil qui vient enrichir la culture kabyle à la nature et à l’environnement.

aai
SIWEL 12 1528 FEV 13

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