TIZI-OUZOU (SIWEL) — La direction de la culture de Tizi Wezzu, sous le haut patronage des « collabos » du régime anti-kabyle d’Alger, passent à la vitesse supérieure : les nouveaux objectifs des Khalida Toumi, ministre de l’inculture de son Etat, et des esclaves sans honneur, Ould-Ali Lhadi, ont désormais décidé de s’attaquer aux symboles de la mémoire et de l’identité kabyle. A l’occasion du 8 mars, journée internationale de la femme, une armada de barbus hirsutes et de femmes voilées occupent aujourd’hui la Maison de la culture « Mouloud Mammeri », qui doit se retourner dans sa tombe à force de voir son nom associé à de telles forfaitures.
A l’occasion du 8 mars, journée internationale de la femme, une armada de barbus hirsutes et de femmes voilées, de l’association arabo-islamiste «El irsha Wa El islah», sont installés par les deux «collabos» à la Maison de la culture «Mouloud Mammeri», pour prêcher la «bonne parole» et le «droit chemin» aux femmes de Kabylie, sous couvert de conférences ayant pour thème central «Fadhma N Summer», héroïne kabyle: une femme qui a mené, les armes à la main, des hommes contre le colon français : un véritable blasphème !
Ce sont les suppôts de la secte islamiste «El Irchad wa El islah» qui animent la majeure partie des conférences de cette journée qui prétend célébrer la femme kabyle. Grace aux deux «collabos», le nom de Fadhma N Summer est utilisé par ces obscurantistes pour lancer une campagne de sensibilisation de grande envergure sur le port du voile et l’incitation des jeunes femmes kabyles à «retrouver le droit chemin», celui de la soumission. Le tout à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme et dans la maison de la culture Mouloud Mammeri. Deux personnalités emblématiques de la Kabylie sont dévoyés; un homme et une femme qui symbolisent l’indépendance de toute tutelle étrangère, la liberté et le refus de toute soumission ; C’est dire l’ampleur du blasphème.
C’est donc sous une série de conférences, animées par des «douctours» de l’association «El Irchad wa El islah», du parti de l’exécrable Nahnah qui s’était publiquement réjoui de l’assassinat de Matoub Lounès, qu’est commis le hold-up historique de l’héroïne kabyle, Fadhma N Summer. Une série de conférences sont animés par les «douctours» es-qualité en lavage de cerveau et en perversion du concept « liberté ». Un mot qui a été gravé en lettre de sang par le martyr Kamel Irchen, assassiné par ce même Etat algérien que servent les deux ignobles « collabos ». Il faut avouer que le régime arabo-islamiste d’Alger ne manque pas d’ingéniosité car arriver à réaliser de telles souillures sous le haut patronage d’une prétendue « ex-féministe » et d’un autre prétendu « ex-berbériste », tous deux reconvertis dans la félonie la plus abjecte, relève malgré tout de l’exploit. Il est impensable que l’on puisse en arriver à un tel degré de reniement. Aussi, une seule conclusion s’impose, les deux « collabos » n’ont jamais été que des pions qui ont investi les mouvements kabyles, tout comme certains harkis de la guerre d’Algérie avaient investis les rangs de l’ALN pour le compte de l’ennemi.
Pendant que la richesse culturelle et intellectuelle kabyle est méticuleusement mise à l’écart par ces « collabos », ces derniers ouvrent généreusement la voie aux islamistes dont les associations «culturelle» et «caritatives» sont grassement subventionnées par le budget destiné à la direction de la culture de Tizi-Ouzou, un budget prélevé sur les impôts que verse la Kabylie pour participer activement à la destruction de son propre patrimoine.
Enfin, il y a également lieu de signaler qu’un film est réalisé sur Fadhma N Summer par des cinéastes « syriens ». Gageons que l’héroïne kabyle, Fadhma N Summer, qui ne parlait que le kabyle, s’exprimera dans un arabe châtié, une langue qui n’est pas la sienne, qu’elle n’a jamais parlé de sa vie et qui est en voie de se substituer définitivement au kabyle, maintenant que les femmes kabyles sont livrées pieds et poings liés à l’arabo-islamisme, d’une part par la nuisance criminelle des « collabos » et d’autre part, par l’inertie de la société kabyle qui refuse « d’en croire ses propres yeux » et « de réaliser » à quel point ses citoyens demeurent, plus que jamais, les indigènes de l’Algérie, du moins, tant qu’ils continueront à chuchoter ce fameux jargon qui écorche encore les oreilles du colonialisme arabo-islamique.
anj,
SIWEL 081653 MARS 13