TIZI-WEZZU (SIWEL) — Après la tournée qu’elle a faite, hier, dans les rédaction des journaux pour démentir les propos mensongers tenus à son encontre par Ennahar, organe de propagande appartenant au fils de harki, Anis Rahmani, Nna Wiza Mehenni a tenu à affirmer son soutien à M. Ferhat Mehenni et affirme qu’il continue le combat de son père mort pour l’indépendance.
Il y a lieu cependant de rectifier quelques petites "erreurs" qui se sont "glissées" dans cet article, à savoir que Ferhat Mehenni n’est pas le président du MAK mais le président du GPK et que Bouaziz Ait-Chebib n’est pas le vice président du MAK, pour la simple raison qu’il n’y a pas de vice-président au MAK, mais bien le président du MAK.
Par ailleurs, il y a également lieu de rectifier d’autres "petites erreurs", peut-être des "erreurs de frappe", tel que les slogans et les objectifs du 20 avril. Ainsi, «la grande marche populaire du 20 Avril qui a vu des milliers de citoyennes et de citoyens manifester en masse dans les rues de Tizi Ouzou » " n’était pas uniquement "pour «commémorer tel qu’il se doit le 33e anniversaire du Printemps berbère d’Avril 80» mais aussi, voir surtout celui du Printemps Noir qui a vu 127 jeunes kabyles assassinés par la gendarmerie algérienne et que la marche unitaire du MAK et du RCD revendiquait l’autodétermination de la Kabylie pour le MAK et la régionalisation modulable pour le RCD. Quant à «exiger, une fois de plus, l’officialisation de tamazight en Algérie », c’est une revendication qui n’a pas été scandé par le MAK qui estime, selon son président, Bouaziz Ait-Chebib, que toute officialisation par un régime raciste ne sera qu’une duperie de plus, après celle de la nationalisation, tout comme la TV amazighe.
La Dépêche de Kabylie a précisé, en outre, que Nna Wiza a tenu à rappeler que son fils Ferhat l’avait appelé le jour de la publication des mensonges d’Ennahar pour lui dire qu’il n’a à aucun moment cru aux allégations de ce pseudo journal. Elle a, par ailleurs, rappelé qu’elle entretien de très bonnes relations avec son fils Ferhat, et qu’elle était le voir tout récemment en France, où il est en exil forcé.
Les journalistes qui ont rapporté l’information et le démenti, ont tous condamné la manipulation des propos d’une vieille veuve de Chahid par une journaliste connue pour son amateurisme et sa fidélité aux lieux de débauches qu’elle connait mieux que son métier.
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SIWEL 23 1241 AVR13