ILES CANARIES (SIWEL) — « Une fois de plus les autorités algériennes ont eu recourt à la répression contre les militants amazighs en les soumettant à des interrogatoires et en refusant au président du Congrès mondial Amazigh, Fathi NKhlifa, l’entrée en Algérie, tandis que son adjoint, Khalid Zerrari disparait entre les mains de la police » a dénoncé l’amazigh canarien Thomas Quintana, membre fondateur du Congrès mondial amazigh.
Ces actions honteuses des autorités algériennes sont une autre expression de l’intransigeance de l’arabisme anachronique qui cherche à perpétuer son identité et à créer l’uniformité culturelle en utilisant les mêmes armes que les colonisateurs. Peut-être, parce que, aujourd’hui, conscients des effets du printemps, en partie arabophone et non arabe, ils réalisent qu’il leur faut mettre les barbes à tremper devant l’avancée inexorable de l’amazighité révélée comme un élément important de toutes les transformations démocratiques survenus dans le Tamazgha.
Thomas Quintana
Secrétaire général de FREPIC-AWANYAK, vice-président de l’Alliance internationale Tamazgha (AIT), et membre fondateur du Congrès mondial amazigh, CMA
SIWEL 262304 AVR 13
En pièce jointe, la déclaration en espagnol
COMUNICADO DETENCIONES Y REPRESIÓN ARGELIA MIEMBROS DEL CMA (Autoguardado).docx