PARIS (SIWEL) — C’est sous grosse escorte policière que le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été hospitalisé samedi soir à 21H à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral vers 12H30.
L’agence de presse officielle s’est empressée de signaler à 19H16 que l’accident serait "sans séquelles",
et que selon le directeur du Centre national de la médecine sportive, le professeur Rachid Bougherbal, l’état de santé du président "n’occasionne aucune inquiétude".
Si tel était le cas, pourquoi cette hospitalisation en urgence à Paris ?
C’est depuis la Kabylie que le premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, en visite à Vgayet, a déclaré que l’état de santé du président "n’est pas du tout grave". Il y a quelques heures, le Président a eu un petit malaise et a été hospitalisé mais sa situation n’est pas du tout grave", a déclaré M. Sellal
Président depuis 1999 et réélu à deux reprises (2004 et 2009), aujourd’hui âgé de 76 ans, Bouteflika ne devrait pas briguer un quatrième mandat lors de l’élection présidentielle prévue en 2014.
En 2005 et 2006, Bouteflika avait déjà subi un traitement dans un hôpital français pour ce que les autorités algériennes avaient indiqué comme étant une maladie de l’estomac, ce qui a incité les rumeurs qu’il souffrait d’un cancer de l’estomac.
Un câble diplomatique américain, publié par WikiLeaks en 2011, a déclaré que le président algérien souffrait d’un cancer, mais était en rémission.
Selon l’American Stroke Association, un accident ischémique transitoire (AIT) qui est un type d’accident vasculaire cérébral (« mini-AVC »), est causé par un caillot de sang temporaire et ne dure que peu de temps et "provoque généralement pas de dommages permanents au cerveau", cependant, il fait craindre la survenue ultérieure d’un accident ischémique constitué (ou infarctus cérébral ou AVC ischémique), dont les lésions sont, elles, définitives.
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SIWEL 280028 AVR 13