ALGER (SIWEL) — Le Front des forces socialistes, FFS, a organisé cet après-midi du vendredi, un meeting populaire à la salle Atlas d’Alger, en invitant des partis politiques de l’opposition tunisienne et marocaine.
Le FFS a aussi invité Me Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme, LADDH, des familles de disparus, des étudiants et des enseignants universitaires.
Le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabou, a tenu lors de son intervention à « remercier la population d’Alger », qui a selon lui « bien accueilli les militants du FFS », tout en affirmant que « le pouvoir est géré par les Baltaguia (Voyous) et les services ».
Pour lui, « le FFS est une force tranquille, qui exige un changement pacifique du régime », en ajoutant que son parti a la responsabilité « de mener ce combat difficile avec les citoyens ».
La lecture faite par le parti de Hocine Ait Ahmed des événements consiste à indiquer que le pays se remet en mouvement pour changer le présent et assurer l’avenir et que « les peuples peuvent lutter et vaincre ».
Karim Tabou a accusé le régime algérien d’avoir créé « de faux partis, de fausses élections, de faux journaux, et même de faux maquis ». « Il faut cesser de nous mentir », a déclaré M. Tabou, avant d’ajouter que les dirigeants doivent convaincre « s’ils veulent vraiment le changement ».
Le meeting du FFS repris après une pause lors de la prière d’après-midi. Les militants du FFS, venus nombreux pour la plupart de la Kabylie, ont demandé juste avant le début du meeting à l’équipe de la télévision d’État de quitter la salle.
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