ALGER (SIWEL) — Le jeudi 24 octobre, la présidence algérienne a annoncé un mouvement limité dans le corps des walis. Ainsi, le wali qui a géré la wilaya de Ghardaïa qui vit au rythme des affrontements entre arabes et amazighs a été promu au poste de secrétaire général du ministère de l’Intérieur.
Il y a lieu de signaler que le wali de Ghardaïa a eu cette promotion en guise de reconnaissance à la gestion criminelle des événements qui secouent la région amazighe du Mzab. Il faut rappeler que les autorités algériennes se sont dressées, depuis le début du conflit qui oppose Chaâmbi aux Amazighs mozabites, en défenseurs de la partie arabe qui occupe quelques espaces dans la région. Les moabites, quant à eu, n’ont cessé de dénoncé le parti-pris du pouvoir algérien dans ce conflit communautaire.
Récemment, le Premier ministre algérien a évoqué « l’union » et la « coexistence » dans une région minée par le sentiment anti-amazigh du pouvoir. Les témoignages des amazighs mozabites sont éloquents sur le sujet, même les forces de répression prennent partie pour les arabes dans un conflit qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Ce conflit renseigne sur la nécessité d’imposer une décentralisation où le sort des région ne dépendra plus de la volonté du pouvoir central algérien, habitué de coups bas et d’amazighophobie.
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