CHRONIQUE (SIWEL) — Il y a une semaine, sous le pseudo de Aruy A.T, j’ai publié une chronique sur la binationalité kabyle et algérienne sur votre journal préféré Siwel. À la demande de la rédaction, j’ai décidé de sortir de l’anonymat, bien que je ne me sois jamais caché face à mes engagements en faveur de notre identité kabyle.
Dorénavant, j’écrirai sous mes initiales A.T (Abdelli Tayeb).
Certains(nes) connaissent ma petite contribution au combat pour notre identité. D’autres, surtout les plus jeunes, auront l’opportunité à travers mes chroniques d’apprendre, peut-être, un peu plus sur mon modeste parcours.
Dans une récente chronique, les kabyles de tout bord ont été invités à réfléchir sur le concept de la double nationalité, kabyle et algérienne.
À ce propos, il serait souhaitable que tous les écrivains, les conférenciers et autres universitaires, ainsi que les politiques de toute obédience, se saisissent du sujet, non seulement pour le commenter, mais surtout pour lui donner le sens qui lui revient.
Il est du rôle de tous les pédagogues d’insuffler, à toutes celles et tous ceux qui doutent, le bien fondé du dit concept et de les amener à réfléchir à toute option sereine et pérenne pour faire aboutir ce projet de gagnant – gagnant.
Est-il nécessaire d’inclure la société civile et la mouvance associative ? Cela va sans dire.
Toutes les couches des deux sociétés, kabyle et algérienne, sont concernées à plus d’un titre. L’éveil des uns et des autres serait la satisfaction de tous ; il nous suffit d’un minimum d’entente pour que chacun s’y retrouve.
Dans cette optique, les relations entre la République Kabyle et l’Algérie ne seront que meilleures, et aussi des plus privilégiées pour des raisons multiples.
La mise en oeuvre du concept suscité ne sera, certes, pas une sinécure, mais il est fort à parier que la bonne volonté des deux parties nous conduirait, tous et toutes, vers un futur qui assurerait, à tout un chacun et à toute une chacune, la sortie, progressive, de toutes les contraintes sociétales que nous connaissons depuis bien des décennies.
Prenons notre courage à deux mains, chassons le défaitisme et toutes nos arrière-pensées pour aller de l’avant et semer l’espoir pour les générations montantes. La haine, le rejet, la discrimination des uns envers les autres, ne feront qu’attiser la flemme dévastatrice.
Doit-on, franchement, passer par des chemins escarpés, voire sinueux, ou choisir un itinéraire fluide pour nous retrouver sur un terrain d’entente ?
Tout être normalement constitué ne peut songer à l’extinction de l’identité de l’autre.
Notre passage par le respect mutuel est un impératif absolu.
Les malentendus, les déchirements et tout aspect relevant de l’immoralité sont un non-sens et peuvent porter une atteinte grave au commun des mortels.
QUE LA SAGESSE L’EMPORTE !
Teyyev Abdelli
SIWEL 200954 Aug 17 UTC